A propos

Marina Wainer est une artiste multidisciplinaire franco-argentine basée à Paris
Après des études de danse, art vidéo et création en nouveaux médias, MW réalise depuis une vingtaine d’années des dispositifs interactifs ancrés dans l’espace. Ces installations sont envisagées comme des expériences sensibles dont l’engagement du corps constitue l’élément essentiel et placent le public au coeur de l’oeuvre. L’interaction proposée dans son travail, qui encourage la participation, s’est parfois transformée en collaboration, impliquant le public en amont, dès la phase d’écriture. Son travail a été présenté en France et à l’étranger, dans le cadre d’expositions dans des musées, galeries et festivals.
MW développe également un travail photographique produit et diffusé dans l’espace numérique (avec smartphones/réseaux sociaux, notamment Instagram). Un projet qui s’intéresse aux nouvelles formes de mise en scène du réel, et propose de faire entrer en résonance, croiser, différents récits et territoires. Une partie de cette production a été intégrée dans des installations et développée dans des workshops avec des étudiants et le grand public.
Il y a une dizaine d’années, après un fort ancrage urbain, MW a démarré un travail de recherche et création dans les paysages naturels, qui interroge sous différents angles notre relation anthropocentrique à la nature.
Sa pratique du numérique dans l’espace physique l’a amenée à collaborer avec l’architecte Valérie de La Chapelle au sein du collectif La Fracture Numérique, puis de l’agence InterActStructure, dans le cadre de projets de design d’espace et d’interaction ainsi que d’interventions dans l’espace urbain.

MW explore des formats événementiels à la croisée de la programmation et de la direction artistique
Elle a lancé en 2012 – avec Benoît Drouillat – les soirées *di*/zaïn, dont elle a été le directeur artistique jusqu’en 2016. Un événement consacré à la création numérique organisé par *designers interactifs*, qui a eu lieu à la Gaîté Lyrique, avec des soirées hors les murs au Grand Palais et dans d’autres institutions (le Centquatre, l’Imaginarium, le Tank).
Elle a conçu et co-organisé – avec Marie-Hélène Fabre – une série d’ateliers collaboratifs en direction du grand public pour Le Monde Festival à l’Opéra Bastille : Habiter un monde qui change en 2015, Inventer un monde en action(s) en 2016, Rêver : un monde des possibles en 2017.
Elle collabore régulièrement avec le Grand Palais et le Grand Palais Immersif dans le cadre de la programmation culturelle, avec la création de performances, la conception d’ateliers et l’organisation d’événements.
Entre 2017 et 2023 elle a été directrice artistique du Forum Design, un événement itinérant organisé par 369 éditions qui a lieu tous les deux ans et qui aborde des questions sur nos façons d’habiter le monde à travers les regards croisés d’artistes, de designers, d’architectes, de chercheurs et de scientifiques.

MW exerce une activité pédagogique
Après avoir enseigné les cultures numériques à l’Ecole Spéciale d’Architecture, elle a développé plusieurs ateliers autour de la thématique Art, Territoire et Numérique au Centre Michel Serres, puis a exercé en tant que co-responsable pédagogique du Mastère spécialisé Création et technologie contemporaine à L’ENSCI-Les Ateliers, en binôme avec Aurélien Fouillet.
Elle a conçu et animé des modules de workshop sur la ville numérique, la représentation des territoires à travers les réseaux sociaux, les droits de la Nature, la création en coopération avec des IAs, dans plusieurs écoles : Ecole Estienne, Ecole d’Art et Design d’Orléans, Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Angers et à l’international à l’occasion de ses expositions (University of Brighton, University of Sussex, Iceland Academy of the Arts, Fundación Telefonica Buenos Aires, entre autres).
Pendant dix ans, elle a dirigé l’unité d’enseignement Valorisation numérique de fonds audiovisuels du Master Patrimoines Audiovisuels d’Ina Sup. La problématique de la valorisation des collections à l’ère du numérique a donné lieu à des collaborations avec plusieurs institutions colombiennes (Ministère de la Culture, Señal Memoria, l’Institut Patrimonio Filmico, l’Institut Technologique Métropolitain de Medellin), le CIO à Lausanne, le CICR à Genève, la SNRT au Maroc et plusieurs institutions algériennes dans le cadre d’un projet européen.